Avis sur L’Escouade des initiés, de François Bellavance
Un thriller dans un Montréal anticipé. François Bellavance possède une formation des plus intéressante, droit, science de l’environnement et une expérience de travail en télécommunication. L’auteur puise dans ses connaissances et ses intérêts pour le Space Opera et les nouvelles technologies de l’information.
Dans une terre contrôlée par les forces économiques et technologiques, une escouade montée par Matt Cross est chargée d’enquêter sur un meurtre collectif perpétré dans un entreprise de télécommunication. Accompagné d’un psychologue déchu, d’une androïde en sursis, d’un ancien PDG et d’un pirate informatique sous surveillance, le capitaine devra mettre à jour un délit d’initiés. Pourchasser par ses ennemis jusqu’à la planète Kasualis, l’équipe choc devra déjouer les sombres dessins de ses ennemis.
J’ai des réserves. Les chapitres sont courts et les titres décrivent l’action avant même qu’elle se déroule. Les dialogues défilent trop rapidement entre les personnages statiques et inexpressifs. Une histoire d’amour clichée entre le capitaine, un veuf qui fuit les relations amoureuses et sa collaboratrice, une androïde mystérieusement humanisée. C’est un thriller bien mené, mais qui souffre d’un manque de direction littéraire. Ce roman peut plaire au public qui aime l’anticipation et ses gadgets électroniques, mais qui s’intéressent peu à la psychologie des personnages.
L’Escouade des initiés, de François Bellavance, Éditeur : Michel Brûlé, 2007