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Avis sur Rue des mensonges de Joy Fielding

La particularité de Joy Fielding, dans Rue des Mensonges, est qu’il n’y a pas d’intrigue. Nous suivons des personnages dans leurs déambulations et leur vie quotidienne.


rue.JPGJoy Fielding peut nous faire lire deux pages de disputes conjugales ou de dialogue "bateau" entre copines. Je ne suis pas convaincu que cela apporte au roman autre chose que quelques pages en plus.
Puisqu’il n’y a pas d’intrigue, il n’y a pas non plus de suspense. Du coup, les 320 pages de Rue des mensonges paraissent terriblement longues. Le lecteur est absolument passif.


Mais, sans intrigue, il y a quand même un dénouement. Cette histoire n’aurait vraiment rimée à rien et n’aurait pas mérité une critique, s’il n’y avait pas eu de dénouement. Mais même ce dénouement nous laisse sur notre faim, tellement il y a de non-dit. Les bases de l’intrigue n’ont pas été posées et cela manque cruellement au roman, même une fois terminé.

Le style est assez neutre, plutôt sirupeux et à mon avis soporifique. Rue des mensonges se lit sans grand besoin de concentration, il est idéal pour les transports en commun ou pour une lecture sur la plage.
Mais comme l’histoire racontée n’est pas particulièrement guillerette, ne comptez pas sur lui pour vous donner la pèche pour la journée.

Rue des mensonges, Joy Fielding (Roman

)Best-sellers / robert Laffont

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