Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Ais sur Kyoko, de Ryû Murakami

    kyoko.JPGJ’ai été agréablement surprise. Murakami (Ryû, pas Haruki Murakami , pour ceux qui ne suivent pas) est réputé pour ses romans crus et durs. J’avoue que rien que le titre des « Bébés de la consigne automatique » me rebute. Mais bon, j’ai commencé à entendre du bien de « Kyoko » (qui a pourtant 13 ans maintenant) un peu partout ces derniers temps, alors je me suis lancée.

    Je ne vais pas dire que ce fut LA découverte du siècle non plus. « Kyoko » est une histoire agréable, belle même, mais comme j’en ai vu et lu trop depuis quelques années, la mode ayant mis en avant les périples avec sidéens puis étant simplement passée. Car, en effet, ce roman raconte l’histoire d’une jeune, belle et innocente japonaise de 20 ans qui vient en Amérique pour retrouver l’homme qui lui a appris à danser à 8 ans et qui s’avère être atteint du sida, en phase terminale qui plus est. Attention, ce n’est pas pour autant une histoire triste ou mielleuse. C’est en fait un récit assez rafraichissant et innocent même. Mais bon, parfois peut-être de manière un peu exagérée. Parce que, sincèrement, au bout d’une centaine de pages, j’en ai eu un peu marre de lire que Kyoko est superbe, innocente, que le monde est sublimé par sa présence et qu’elle impose sans problème sa volonté naïve autour d’elle.

    A part ça, le récit m’a touchée, aussi bien par le style caméléon et très agréable de l’auteur que par l’histoire en elle-même, racontée de manière originale.

    Au final, un livre sensible, même s’il est loin d’être la découverte que l’on m’avait promise.

     

     

    RESTONS OBJECTIFS :

    La construction du récit autour de la perception que des personnes extérieures ont de l’histoire de Kyoko est très intéressante. En effet, l’évolution de l’histoire est racontée par les divers protagonistes secondaires qui aident Kyoko au long de son périple. C’est une manière intelligente d’offrir un petit plus à un récit qui aurait pu passer inaperçu s’il avait été raconté de manière plus traditionnelle.

  • Livre : The sign of four de Sir Arthur Conan Doyle

    doyle.JPGLe signe des quatre est ma première rencontre avec le célèbre détective Sherlock Holmes.
    J'ai eu des difficultés à lire ce livre en anglais, manquant par moment de vocabulaire, notamment pour tout ce qui est description des lieux et des personnages. Du coup, ma lecture de ce court roman policier a été fort longue, et j'ai failli abandonner pour l'acheter et le lire en français ! Finalement j'ai persévéré, et suis parvenue au terme de cette histoire.

    Je dois dire que j'aime énormément l'univers dans lequel nous plonge Sir Arthur Conan Doyle. La personnalité de Sherlock Holmes, les échanges entre lui et le Docteur Watson et les lieux choisis pour le déroulement de l'action m'ont absolument enthousiasmée ! Cette atmosphère si particulière qui nous parachute dans l'Angleterre de la fin du 19ème siècle est captivante.

    Mais venons-en à l'intrigue... En Inde, sous l'époque coloniale, un trésor a été découvert et un pacte passé entre quatre complices. Une jeune femme dont le père a disparu mystérieusement dix ans auparavant, vient solliciter le détective Sherlock Holmes pour une affaire bien singulière. Chaque année à la même date, elle reçoit une perle d'un expéditeur anonyme... Mais cette année-là, c'est une lettre étrange qu'elle reçoit...
    Sherlock Holmes va devoir démêler la pelote d'indices, non sans peine, ce qui le conduira sur la scène d'un crime. Commence alors la véritable histoire...

    Cette fort plaisante lecture m'amènera sans nul doute à lire les autres aventures du fameux détective, dans le bon ordre, cette fois, puisqu'il semble que j'ai commencé par le second volet de la série !

    Pour ceux que ça intéresse et qui parlent l'anglais, une video de Sir Arthur Conan Doyle filmée en 1927, dans laquelle il parle du personnage qu'il a créé