Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

systar

  • Avis sur les 3 tomes de la série : Le sable et l’acier de Francine Pelletier

    Tome 1 – Nelle de Vilvèq

    Dans une ville portuaire, dont les frontières s’effritent rongées par les effets corrosifs de son fleuve, prisonnière de sa peur de l’étranger, Nelle, née comme ses semblables à la Genète, ayant grandi en institution, n’est pas très différente que ses consœurs, si ce n’était de toutes ces questions qui l’assaillent. Ou va ce navire dont la coque résiste au pouvoir corrosif des eaux ? Qui est ce mystérieux « Voyageur », éternelle, craint par la population, presque maudit? Différente, déterminée, Nelle est prête à tout abandonner pour découvrir ce que cache cet ailleurs?

    Francine Pelletier nous dresse le portrait d’un très beau personnage, une enfant portée par ses espoirs d’un monde meilleur, d’un quelque part, ailleurs différent ou la vie se poursuit. Audacieuse, rêveuse, engagée, Nelle est avide de vérité. Dans un univers ou les limites sont de plus en plus circonscrites, l’enfant, puis la jeune adulte cherche non pas à repousser les murs, mais les abolir. Le sujet vient me chercher. Un premier volet qui annonce une magnifique série.

    Tome 2 – Samiva de Frée

    Sam quitte son île natale de Frée pour devenir lieutenant chez les fad’i. Intriguée par les terriens, elle tente de s’approcher d’eux, du « peau flasque » et de sa compagne, qui s’avère être Nelle, la jeune femme du 1er tome. Elle enquête en parallèle sur la mort de son ami Joffre, assassiné par des membres de la secte Les riverains. Son enquête la ramènera à Frée, ou elle découvrira les liens que son peuple entretienne avec les terriens.

    Bien que les personnages du premier volet apparaissent à certains endroit, on découvre un nouveau récit. Francine Pelletier nous entraîne dans une nouvelle intrigue qui à compte goûte pose des liens avec le récit précédent. Déterminée, Samiva refuse de se suivre son destin sur l’île de Frée, elle confronte les siens et choisit l’exil. Comme Nelle, Sam a soif de vérité, une attitude annonciatrice de changement. Découvrant la vérité sur son île, elle voudra aller voir au delà. Une constante dans cette série.

    Tome 3 – Issabel de Qohosaten

    Trois mondes fragilisés, isolés, repliés sur eux-mêmes mais qui dépendent les uns des autres, au vu et au su de tous. Trois femmes assez déterminées pour mettre à jour cette vérité, Nelle de Vilvèq (Terre), Samiva de Frée (Sarion) et Issabel de Qohosaten (Terre), une œuvre d’anticipation féministe de Francine Pelletier.

    Dans ce troisième tome, les trois femmes se retrouvent sur à Qohosaten, le berceau de ce qui reste de l’humanité, là ou chacune aura ses réponses. Mais pour tout reconstruire, elles devront confronter les forces au pouvoir depuis si longtemps repliées sur elles-mêmes. Une excellent trilogie bien construite, avec une intrigue complexe, des personnages attachants et des rebondissements. Je découvre Francine Pelletier avec beaucoup de plaisir.

     

    Titre des volumes :
    Tome 1 – Nelle de Vilvèq
    Tome 2 – Samiva de Frée
    Tome 3 – Issabel de Qohosaten

    Auteur : Francine Pelletier

    Éditeur : Alire

    Année : 1997-1998

  • Avis sur le livre de Asimov, Les Cavernes d'acier

    New-York, environ 4700 ans après J.C. Un meurtre est commis à Spacetown, port de débarquement vers les mondes extérieurs colonisés il y a bien longtemps par les Terriens. La victime est le docteur Sarton, spécialiste en robotique. Aucune arme c’est retrouvée et les spaciens suspectent fortement que l’assassin soit un Terrien oeuvrant pou une organisation rétrograde terrienne voulant déstabiliser la paix fragile existant entre la Terre et les mondes du dehors. Les relations entre ces deux univers ne sont en effet pas au beau fixe. La Terre, ancienne colonisatrice a beaucoup perdu de sa force et est victime d’une surpopulation énorme poussant les villes à se développer de plus en plus en profondeur sous forme de méga-cités auto-suffisantes, emmurées et couvertes, ce sont les Cavernes d’acier. Mais ces habitats terriens accumulent aussi toute la misère et les maladies dues au surpeuplement. Dans les mondes extérieures la société s’est développé sur le progrés scientifique, en éradiquant toutes les maladies, en prolongeant l’espérance de vie. De plus ils ont développé la robotique en créant des robots humanoïdes pouvant aider les hommes dans toutes sortes de tâches. Mas les Terrien refusent cette société, et surtout les robots en lesquels ils voient une menace pour leur survie. L’assassinat du docteur Sarton cause un grand problème, car il y avait justement enfin un rapprochement entre ces deux univers. Le détective terrien, Elijha Baley, se voit confier cette délicate enquête mais les spaciens exigent que l'un des leurs soit associé à ce dernier car ils veulent que l'enquête soit menée correctement et sans bavure. C'est donc dans un contexte hautement diplomatique que Baley devra enquêter, flanqué d'un collègue spacien du nom de R. Daneel Olivaw, un enquêteur robot humanoïde.

    Les Cavernes d’acier, publié en 1954, fait partie du Cycle des Robots, commencé dans les années quarante par Isaac Asimov. Les premières nouvelles de ce cycle ont été publiés en 1950 dans le recueil Les Robots (I, Robot, 1950). Ici Asimov explore d’autres problématiques liées au robot. De plus il donne à son récit la forme d’un passionnant et haletant thriller policier. Le mélange science-fiction et polar est ici particulièrement réussi. En exploitant le motif du couple d’enquêteurs dissemblables, à la fois opposés et amis, l'auteur réussit très bien à nous tenir en haleine tout au long de l'histoire mais on sent bien que le but premier n'est pas celui-là. C’est la robotique, et de plus il nous pousse à réfléchir sur l’absurdité de la vie dans les mégavilles. Ainsi l’enquête et les personnages évluent dans un monde renfermé, autonome et coupé de tout contact avec la nature et l’air libre. C’est l’une des forces de ce roman de nous faire voir à quoi pourrait ressembler la vie dan un monde surpeuplé. Mais il décrit aussi un monde qui vit dans la peur du progrès, celui représenté par les robots qui pourraient petit à petit remplacer les êtres humains. En utilisant comme l’un des personnages principaux un robot de forme parfaitement humaine, Asimov développe une réflexion sur l’humanité et sur la spécificité de l’être humain par rapport à une machine aussi développée qu‘elle puisse être. Il reste encore beaucoup à dire de cet excellent roman. En tout cas Les Cavernes d’acier constituent un bon point de départ en vue de découvrir l’œuvre d’Asimov. En effet ce roman est une histoire parfaitement autonome et de plus il s’inscrit dans les deux grands cycles de l’auteur : Le Cycle des Robots et Fondation. D’où l’importance de ce roman dans la totalité de l’œuvre du grand maître de la S-F.

    Les Cavernes d’acier d'Isaac Asimov est un roman incontournable du genre !

  • Lecture de Rainbows End, de Vernor Vinge

    Milieu du XXI° siècle, le monde tel que nous le connaissons est enrichi de multiples couches d'univers virtuels. Des multivers extrêmement variés et accessibles à tout un chacun par le biais des Vêtinfs, des vêtement communiquants, intelligents et discrets, bourrés de nanotechnologies et d'informatique remplaçant nos PC et autres portables obsolètes.

    A l'époque, pas si lointaine, 2025, où se situe Rainbows End, le roman science fiction  de Vernor Vinge, l'information est vécue sous forme de simulations à la fois hypersophistiquées et parfaitement fonctionnelles, qui renvoient le cyberespace de William Gibson au rang de douces rêveries de l'ordre du féerique et du moyenâgeux.

    Un monde beaucoup plus complexe que celui qu'il connaissait. Un monde où, sacrilège!, toute publication papier est détruite physiquement pour être numérisée. Mais plus que tout, derrière son apparente transparence, ce monde est plus opaque et plus dangereux que jamais. Géopolitique, gestion de l'infosphère, apprentissage des nouvelles technologies, mathématiques omniprésentes, statistiques et analyses de données, capacité de synthèse..., en cette ère de sur-information (et souvent de désinformation) Robert Gu devra tout réapprendre, de la plus simple requête informatique, au maniement complexe des vêtements intelligents que se doivent de porter tous les citoyens.
    Pour cela il se voit contraint de s'inscrire une nouvelle fois à l'université et recommencer son apprentissage comme simple élève. Pour le doyen, la pilule a du mal à passer. Cette situation qui mettra à mal son ego, lui fera faire des bêtises, comme s'embringuer dans une sombre histoire de sabotage du projet de numérisation de la bibliothèque de l'université, ou passer un pacte avec un mystérieux lapin blanc. Enfin, s'il surmonte tous les pièges de ce nouveau monde, le littéraire grincheux un rien sadique et intolérant qu'il était auparavant, apprendra peut-être aussi à devenir un être meilleur.

    Une technologie tellement puissante qu'elle influe sans peine sur la volonté des masses et poussent des milliers de gens à acheter, voter ou se comporter de la manière prévue et préparée à l'avance.

    Vernor Vinge est mathématicien, il est également, et c'est très important ici, à l'origine du concept de "singularité". Il prédit qu'au alentour de 2035 l'homme devra se mesurer à une intelligence supérieur à la sienne, crée par lui. Selon Vinge, la convergence des nanotechnologies, des sciences informatiques et cognitives, ainsi que des découvertes en biologiques, soutenue par "la loi de Moore" - une théorie qui prétend que la capacité technologique, et en particulier, informatique, doublant tous les 18 mois, celle-ci doit forcément donner naissance un jour à une entité de type intelligence artificielle - sera à l'origine de se bouleversement. Pour ce mathématicien et romancier américain, cette émergence signera la fin de l'humanité. Pas brutalement, mais de manière inexorable.

    Pour lui nous ne feront pas le poids devant une intelligence globale et seront amené à disparaître, tout comme nos technologies et notre culture. De fait, avec cette ambitieux Rainbows End, cet écrivain scientifique posent de passionnantes questions et proposent de non moins nombreux postulats. Qu'en sera-t-il de l'information quand la science et ses processus deviennent intraduisible en mots simples ? Que devient l'art quand les outils de création sont si complexes qu'ils en deviennent inintelligibles, même pour ceux qui les utilisent (le préoccupant phénomène de la boite noire) ? Quand les machines deviennent aussi intelligentes que les homme, qu'en est-il de l'idée même d'humanité et de civilisation ? Avec l'avènement des nanotechnologies, où finit la machine et où commence le vivant ? Plus simplement, Rainbows End est une formidable métaphore de la façon dont la technologie et tout ce qui l'entoure (en terme de régulation sociale, de défense, de géopolitique, de gestion des transports, d'énergie, etc.) changent profondément le monde, mais surtout nous changes nous même en temps qu'utilisateurs.

    Vernor Vinge
    Rainbows End
    (Robert Laffont)

  • livres SF : La Nef des Fous et L'Envoyé d'Andromède

    La Nef des Fous - Richard-Paul Russo

    Et si, dans sa folie, l'humanité du futur s'élançait dans l'espace dispersant sa perversion, sa pulsion de mort et d'autodestruction dans tout l'univers, et au-delà ? Et si au cours de ce périlleux voyage, elle rencontrait pire qu'elle ? C'est la question posée par le Californien Richard-Paul Russo dans La Nef des Fous, époustouflant space-opéra gothique, publié aux éditions du Bélial. Après Alastair Reynolds, le space-opéra, genre en déclin, semble vouloir reprendre du poil de la bête, phagocytant un peu de cyberpunk par-ici (Bartolomeo Aguilera, principal protagoniste de cette épopée est un être difforme entièrement soutenu par une exosquelette digne de l'artiste australien Stelarc ou de Chris Dancy), un peu de fantasy-gothic par-là (L'Argonos, son vaisseau, est une sorte de "Hollandais Volant" à la sauce SF, un navire qui erre sans but dans l'espace intersidéral...). Alliée à une véritable profondeur des personnages et aux rebondissements d'une intrigue fouillée, l'histoire contée par Russo, à la manière des grands thrillers, ne laisse pas une minute de répit. Une réussite, assurément.

    Richard-Paul Russo - La Nef des Fous éditions du Bélial, 2006

     

    L'Envoyé d'Andromède - John Boyd

    andromede.JPGMiracle des bouquineries, j'ai mis la main sur l'Envoyé d'Andromède de John Boyd pour 1,5 euros (collection Présence du Futur) la semaine dernière. Ce livre de celui qui est, sans doute, avec John Wyndham, mon écrivain de SF préféré (Boyd Upchurch, dit Boyd, est né en 1919 à Atlanta et a disparu de la circulation littéraire il y a 30 ans, sans être... mort aux dernières nouvelles), est une petite madeleine de SF classique si on la lit depuis 2006.

    Sorte de western fantastique, le roman fait penser également, par son allégresse et son humour, à la série des Retour vers le Futur de Robert Zemeckis. L'histoire est en gros la suivante : des luminescences issues d'une civisilisation extraterrestre paisible et très évoluée parcourent l'univers pour pacifier et rendre "bonnes" les créatures qu'elles rencontrent. L'une d'elle baptisée G7 "entre" en contact avec la Terre à la fin du XIXème siècle et élit pour "hôte" un gars puissant et ultraviolent baptisé Johnny le Dingue. Le livre raconte comment G7 va essayer de changer le destin de Johnny pour en faire un mec bien : l'empêcher de tuer tout ce qui passe, l'empêcher de voler etc. Le livre est hilarant à la fois parce que G7 est vite dépassé par la volonté de son hôte mais surtout parce qu'il nous permet de revisiter la psychologie humaine et l'organisation de notre ordre social depuis un point de vue complètement extérieur. Sans prétention, G7 nous autorise un regard (trop humain) distancié sur nos pulsions (sexuelles notamment), nos obsessions, nos envies, nos coups de folie et nos mobiles. L'Envoyé d'Andromède finit par ressembler à un cours parfait de microéconomie des passions humaines professé par un sage humoriste ce qui en fait une lecture recommandable et plaisante à l'approche de l'été.

    John Boyd. L'Envoyé d'Andromède. Editions Denoël.

     

     

     

     

  • Que penser du livre SF La cité nymphale de Stéphane Beauverger ?

    Dans ce roman SF La cité nymphale, l'auteur Stéphane Beauverger nous plonge dans un univers fantastique et envoûtant. Ce livre nous transporte dans une cité mystérieuse habitée par des êtres surnaturels, où les secrets sont aussi nombreux que les surprises.

    L'histoire se déroule dans un monde où les nymphes, créatures mythologiques aux pouvoirs mystérieux, vivent en harmonie avec les humains. Mais lorsque des disparitions mystérieuses commencent à frapper la cité, nos protagonistes doivent se lancer dans une quête périlleuse pour découvrir la vérité et sauver leur monde.

    La cité nymphale.JPGUne dystopie post-apocalyptique qui se déroule dans le sud de la France. Certaines technologies du futur ne sont pas présentées de manière très cohérente (par exemple, dans ce monde où l'infrastructure des communications est censée avoir été anéantie par un virus informatique mutant, les gens communiquent en utilisant des phéromones artificielles au lieu de la communication électronique : aucune explication n'est donnée sur la manière dont ils fabriquent ou encodent/décodent ces phéromones sans utiliser d'ordinateurs), mais ce qui rend le livre captivant, ce sont les personnages et le sentiment de désespoir omniprésent dans lequel chacun d'entre eux se débat. Je continuerai probablement à lire les autres livres de cette série, mais j'ai besoin de quelque chose de plus léger en guise d'intermède.

    À travers une plume  et des personnages captivants, Stéphane Beauverger nous entraîne dans une aventure palpitante, mêlant action, mystère et magie. La richesse de la mythologie créée par l'auteur et la profondeur de ses personnages rendent ce livre captivant et addictif.

    Si vous êtes amateur de fantasy et que vous recherchez un livre qui vous transporte dans un univers fascinant et original, La cité nymphale est fait pour vous. Plongez sans hésiter dans ce roman envoûtant et laissez-vous emporter par une histoire riche en rebondissements et en émotions.

    La cité nymphale, Stéphane Beauverger , Gallimard, 2009, 432 pages

     

  • Lecture du Best Seller SF : Le Problème à trois corps, de Cixin Liu

    "Le Problème à trois corps" est un roman de science-fiction qui a connu un succès phénoménal en Chine avant de conquérir le monde entier. Écrit par l'auteur chinois Cixin Liu, ce livre captivant nous plonge dans un univers où l'humanité fait face à une menace extraterrestre et doit lutter pour survivre. Dans cet article, nous allons faire un résumé de ce chef-d'œuvre de la littérature de science-fiction.

    Le Problème à trois corps.JPGHistoire du livre SF

    L'histoire commence pendant la révolution culturelle en Chine (Histoire de la Chine – Des origines à la seconde révolution) , lorsque la jeune Ye Wenjie voit son père scientifique battu à mort par des révolutionnaires fervents. Elle est envoyée dans un camp de rééducation pour y effectuer des travaux forcés, mais par un étrange coup du sort, elle a la chance de travailler dans un projet gouvernemental top secret à la recherche d'une vie extraterrestre. Là-bas, Ye Wenjie entre en contact avec une civilisation extraterrestre, les Trisolariens, qui cherchent à envahir la Terre. Alors qu'elle se joint à leur cause, d'autres scientifiques sur Terre tentent de décoder les messages des Trisolariens et de trouver un moyen de les arrêter.

    Un peu plus tard, le scientifique Wang Miao, spécialisé dans les nanotechnologies, est arrêté par la police et amené à une réunion secrète de responsables militaires qui luttent contre un ennemi anonyme, une force qui tente de détruire les racines de la science et de la technologie humaines en tuant des scientifiques ou en les poussant au suicide. Wang s'infiltre dans cette étrange conspiration lorsqu'il commence à jouer à un jeu de réalité virtuelle appelé "Le problème des trois corps", que seuls les esprits scientifiques les plus brillants peuvent espérer vaincre.

    Le récit se déroule sur plusieurs décennies, alors que l'humanité se prépare à affronter la menace imminente des Trisolariens. Les personnages sont confrontés à des dilemmes éthiques, des défis technologiques et des trahisons inattendues. Le suspense est à son comble alors que le lecteur est plongé dans un voyage épique à travers l'espace et le temps.

    Avis sur Le Problème à trois corps

    Le postulat est fascinant et bien ancré (pour autant que je puisse en juger) dans les sciences exactes. Le Problème à trois corps ,soulève des questions obsédantes : Voulons-nous vraiment entrer en contact avec d'autres civilisations ? Si vous aviez la possibilité de débrancher la race humaine, le feriez-vous ? La science est-elle vraiment objective et prouvable, ou est-ce simplement le mieux que nous puissions faire compte tenu de notre compréhension limitée des quatre dimensions ?

    J'ai trouvé le roman un peu difficile à lire jusqu'à la moitié du roman. Il y a beaucoup de personnages, et beaucoup d'entre eux semblent être des codes pour faire avancer l'intrigue ou des porte-parole pour épouser des idées plutôt que des personnes vivantes et respirantes. La prose ressemble parfois au résumé d'un roman plutôt qu'à un roman. Cependant, les idées sont convaincantes. Ce livre est aussi proche de l'époustouflant que n'importe quel autre que j'ai lu. Si vous aimez les grandes idées et la fantaisie basée sur la science pure, ce livre vaut la peine d'être lu.

     

     Le Problème à trois corps, Cixin Liu, Actes Sud, 2024, 512 pages